mercredi 26 février 2014

"les luminéoles", un spectacle décevant.....

Comme prévu nous avons emmené petite framboise sur la Promenade du Paillon ce soir afin de voir le spectacle nocturne "Les Luminéoles".

Tous d'abord nous avons croisé sur la place Massena trois femmes habillées de blanc avec des ailes et des lumières et juchées sur des échasses.... elles avançaient et bougeaient au ralenti..... rien de transcendant.

Nous sommes ensuite rentrés dans le parc et là déception: une foule si intense qu'on ne pouvait rien voir si ce n'est de la vapeur d'eau se dégageant de l'emplacement des jets d'eau..... nous avons patiemment attendus avant de revoir nos trois échassiers se promener sur cet emplacement.

Par la suite nous nous sommes trouvés bien mieux placés vu que l'essentiel du spectacle s'est déroulé dans les airs avec des ballons dont les formes étaient évocatrices de dauphins volants et aux couleurs changeantes. Ces ballons ont évolué lentement sur une musique douce, dans un style très japonisant.












Ma petite framboise n'a pas du tout accroché, elle ne s'est intéressée ni aux femmes qui évoluaient dans une lenteur presque énervante ni les ballons japonais.
Pour ma part je n'ai pas du tout accroché aux balais des "danseuses sur échasses" et bien que j'ai trouvé les ballons jolis, les regardé 5 minutes m'a amplement suffit..... nous sommes partis avant la fin car le spectacle s'éternisait de façon redondante.

Bilan: un spectacle de lumière dans l'esprit du japon qui malgré la beauté et le style relaxant se fait bien vite ennuyeux par son manque de diversité.


Une insoutenable révélation....

Le garçon d'à côté (Katrina Kittle)




Wahou!! Un roman à mordre à pleins dents jusqu'à la dernière bouchée....

L'histoire commence lors d'un événement particulièrement heureux puisqu'il s'agit d'un mariage..... le cadre nous est donné par Danny qui est alors le narrateur. Nous sommes invités ici au sein d'une famille qui semble unie et heureuse et Danny fait de nous les témoins de la joie qui l'uni à sa mère et ses frères..... mais ce bonheur actuel semble avoir dû braver bien des épreuves.

Avant que la cérémonie ne commence, ce dernier se replonge dans son passé et nous y entraîne. Nous comprenons tout de suite que Danny va nous immerger dans un moment précis qui a bouleversé sa vie et celle de sa famille 12 ans plus tôt..... nous voilà donc partis pour traverser l'enfer que Sarah et ses fils ont vécu mais dont ils semblent visiblement s'être sortis (indemnes?) puisqu'ils sont réunis en ce jour de liesse.

Danny scinde réellement leur vie à tous les quatre en un Avant et un Après qui témoignent de l'importance de la tragédie qui va nous être révélée dans l'évolution de chacun.... de prime abord cet événement du passé semble avoir traumatisé cette famille mais aussi forgé les personnalités de chacun et peut-être même soudé leurs liens. Ainsi Danny nous montre le chemin que nous allons suivre afin de découvrir ce point de rupture, "l'histoire de comment Avant est devenue Après. Histoire sans laquelle ils ne seraient pas devenus ce qu'ils étaient aujourd'hui".

En plongeant dans ce passé nous allons voir que Danny a cédé sa place de narrateur à trois personnages qui vont se relayer pour témoigner de leur histoire avec chacun leur propre vision et leurs propres sentiments: Sarah, Nate son fils aîné et frère de Danny et Jordan un camarade de classe de Danny.
Nous comprenons alors (si nous ne le savions pas déjà en ayant lu le résumé au dos du livre) que Danny n'a en réalité qu'un seul frère et que lorsqu'il parlait de "ses frères" il faisait donc allusion à Nate bien sûr mais aussi à Jordan.... Pourquoi? Qu'est-ce qui a fait de ces trois garçon des frères?

Afin de nous apporter la réponse l'auteur va nous immerger dans le quotidien d'une tranquille banalité d'une petite ville du Middle West et plus précisément dans les vies de Sarah et de ses deux fils, Nate et Danny. D'emblée le cadre d'une vie familiale normale mais qui n'a pas été épargnée par les douleurs la vie est posée par Sarah, le premier narrateur de ce plongeon dans le passé. En effet, nous comprenons très vite qu'elle connait des difficultés avec son fils aîné, Nate et ce depuis la mort de son mari, Roy. Mais une énigme est également posée concernant son benjamin, Danny et ses relations avec son copain Jordan, fils de la meilleure amie de Sarah: pourquoi Jordan et Danny qui étaient les meilleurs amis du monde sont passés du jour au lendemain de cette belle relation quasi-fraternelle à une relation de rejet et de méchanceté?
A ce stade nous pourrions penser que le décès de Roy constitue déjà un Avant et un Après dans la vie de ceux qui l'aimaient et nous allons voir que ce n'est pas faux.... mais cette épreuve qui à première vue semble les avoir fragilisés ne les aurait-elle pas au contraire rendus plus fort, ne leur aurait-elle pas donner la force et le courage nécessaire pour surmonter un nouveau point de rupture, ce nouvel événement traumatique au caractère insoutenable que nous attendons depuis le début du récit?

Sarah nous présente donc son quotidien de maman veuve avec deux fils et un travail de traiteur à assumer, nous voyons sa fragilité et le repli sur elle-même qu'elle a connu depuis son veuvage et l'importance qu'ont pu avoir pour elle quelques amis dans le soutien qu'ils lui ont apporté à cette occasion. C'est particulièrement le cas de Courtney, une voisine devenue sa meilleure amie et que Sarah va décrire comme une bouée sans laquelle elle aurait sombré..... mais connait-elle véritablement Courtney?
En effet, tout va basculer un matin où Sarah va trouver Jordan, le fils de Courtney errant sous la pluie à une heure où il devrait pourtant se trouver à l'école.... quelle surprise pour Sarah qui sait pourtant que Courtney est une "super maman" très attentive à son fils!! Pourquoi Jordan n'est-il pas à l'école? Et pourquoi cet air hagard? Sarah décide donc de le prendre en charge, pensant que son amie, gynécologue obstétricienne a été appelée pour une urgence. Mais voilà, c'est compté sans les intentions de Jordan, lesquelles (je ne vous dirais ni comment ni pourquoi) vont les conduire aux urgences où le pire va être dévoilé: Jordan est depuis des années victime de sévices sexuels commis par ses parents.
Ce verdict ne laisse  aucune place au doute concernant ce que Jordan a subit et plonge Sarah dans l'horreur la plus totale: cauchemar vivant à la pensée de ce que cet enfant a subit mais aussi au fait de se sentir trahie par celle qu'elle considérait comme son amie et en qui elle avait placé toute sa confiance. Comment croire que Courtney puisse être coupable..... et bien Sarah n'y croit pas.... à moins que?

Réaction humaine, chacun cherche une réponses aux multiples "pourquoi?" qui l'assaille.

Et au fil du roman les questions vont se multiplier dans les esprits des protagonistes principaux, de tous les habitants de la petite ville où tous pensaient connaître cette famille "bien sous tous rapports" mais aussi dans notre esprit à nous, lecteur.
Avec l’aide des professionnels à l'enfance maltraitée qui vont intervenir pour aider Jordan et en nous faisant les témoins des sentiments de chacun nous allons pouvoir nous forger nos propres réponses à ces questions si dérangeantes:

  • Pourquoi personne n'avait-il rien vu?
  • Pourquoi Jordan prend-t'il la défense de sa mère?
  • Comment un humain comme nous peut-il se comporter de façon si inhumaine, être un tel monstre?
  • Comment les victimes peuvent-elles réagir, y a-t'il un espoir de résilience ou sont-elle condamnées à tomber dans la répétition?
  • Comment aider les petites victimes de ces abominations que nous pouvons à peine imaginer et qui nous sont si insoutenables?

C'est brillamment que l'auteur a choisi de ne pas traiter son oeuvre sur le mode "thriller" ainsi elle aborde ce qu'il y a de plus abjecte dans la nature humaine avec intelligence et sensibilité en y distillant beaucoup d'amour. C'est en nous touchant directement au cœur que Katrina Kittle a choisi de nous faire réfléchir sur les apparences trompeuses et toutes les questions qui peuvent nous envahir concernant l'inceste et la pédophilie. J'ai adoré la plume de l'auteur qui, avec un style captivant nous plonge au plus profond du ressenti de chacun des protagonistes. Le fait d'alterner les narrateurs est très ingénieux dans la mesure où nous sommes immergés dans différentes visions du drame:
  •  celle d'une amie trahie et d'une mère face à un cauchemar qui prend vie,
  •  celle d'un enfant victime de ce cauchemar, de sa souffrance, de la déchirure que ces actes abominables ont causés à son âme d'enfant 
  • et celle d'un ado qui en pleine découverte de sa sexualité se trouve bouleversé par ces insoutenables révélations.
Pour l'épilogue de cette oeuvre c'est Danny qui reprend les rênes de la narration, nous replongeant dans le mariage de Nate mais aussi nous racontant les années qui ont succédé au drame et les a conduits jusqu'à cette belle journée de bonheur familial. Ainsi nous sommes les témoins d'un superbe message: celui de la résilience et de la force de l'amour face au plus abominable traumatisme.


En nous faisant vivre ce drame de l'intérieur l'auteur a réussi le tour de force de nous transporter dans son récit bouleversant, dans ce qu'il y a de plus insupportable, dans l'impensable horreur d'un cauchemar invisible qui pourrait être tapi dans l'ombre à notre insu tout en nous laissant espérer le meilleur pour l'avenir de sa petite victime et de toute la famille qui a été touchée par effet de ricochet.

Un roman de bon goût qui ne tombe jamais dans le "gore" ou le patho mais qui, par son style fluide empreint d'une grande sensibilité et par l'alternance des narrateurs, nous permet de nous impliquer dans l'histoire et de nous forger nos propres sentiments sur l'inimaginable.

Au delà de l'indicible abomination des faits et de ce qu'il peut y avoir de pire chez nos semblables , un beau message sur l'espoir, l'amour et la résilience !!

Un roman poignant, captivant et profondément humain qu'on ne lâche pas jusqu'à la fin !!

Une véritable pépite de littérature moderne sur un thème intemporel et malheureusement bien moins rare qu'on aimerait le croire.








lundi 24 février 2014

Petite pépite de chez OPI

Coucou les vernis addict,

On ne change pas une équipe qui gagne donc je reste fidèle à OPI pour satisfaire une nouvelle envie..... du rouge et du féminin !!

Mon choix se porte sur Color to diner for.... un nom bien prometteur qui évoque la séduction et le romantisme d'un dîner au chandelles. Et pourtant, même s'il s'avère être un vernis de premier choix pour ce type d'occasion, point n'est besoin d'avoir un dîner au programme pour se faire plaisir et s'offrir une petite bouffée d'élégance féminine avec cette petite pépite de chez OPI !!

Comme pour tous les vernis de cette marque une seule couche suffit pour obtenir un rendu opaque mais une deuxième application ne fera que sublimer ce magnifique rouge en révélant encore plus son intensité.





En réalité j'ai craqué sur cette teinte pour Noël. Avec cette alliance subtile entre un rouge assez sombre sublimé par mille paillettes qui viennent rehausser son caractère élégant sans toutefois étouffer la couleur je l'ai réellement trouvé parfait pour témoigner de l'esprit de ce moment de l'année si particulier et cher à mon cœur. Et bien évidemment je l'ai également porté pour la Saint Valentin.
Cela dit je trouve qu'il s'adapte très bien à la saison automne/hiver et les paillettes ne lui donnent pas un côté festif trop prononcé ce qui permet de pouvoir le porter en toute circonstance.

Selon moi un incontournable à avoir dans sa vernithèque !!


La grenouille à grande bouche: un spectacle au top pour les moins de trois ans !!

La grenouille à grande bouche (spectacle de marionnettes)


J'ai récemment découvert un super site d'information sur les sorties en famille des Alpes-Maritimes: RécréaNice !!

C'est par ici:  http://www.recreanice.fr/

C'est grâce à ce site que j'ai eu l'info d'une super activité à faire avec les tout petits!! Et c'est rare car habituellement tous les spectacles sont réservés aux 3 ans et plus.
J'ai donc sauté sur l'occasion et j'ai réservé trois places pour ce spectacle de marionnettes accessible à partir de 18 mois..... ça tombe bien ma petite framboise vient de les avoir.

Nous avons donc embarqué sa grand-mère, dite mounousse dans notre virée et sommes allées découvrir cette grenouille à grande bouche si prometteuse.

Avant de vous parler du spectacle en lui même je vais vous présenter le théâtre dans lequel il s'est déroulé.

Il s'agit d'un petit théâtre très sympa dans le centre ville de Nice (à 10 minutes de chez nous!!), le Théatre de la Cité:

Théâtre de la Cité, 3 rue Paganini 06000 Nice, 0493168269

Pour leur site c'est ici:  http://www.theatredelacite.fr/

Ce théâtre nous accueille dans un cadre convivial et intimiste et propose un programme varié de spectacles (tout public, jeune public, tout-petits) ainsi que des stages théâtre pour enfants et ados.

Le Théatre de la Cité se démarque réellement des autres théâtres de Nice en étant le seul à proposer des spectacles dédiés à la petite enfance. Ces spectacles mêlent théâtre, marionnettes, musique et contes pour le plus grand bonheur de nos chères têtes blondes. C'est une première approche judicieuse pour éveiller nos tout-petits à la culture théâtrale mais aussi pour un moment ludique et de partage.
Ces spectacles sont en réalité une reprise de ceux proposés au jeune public mais en version courte et adaptée aux moins de trois ans. Ainsi alors que les spectacles jeunes publics ont une durée de 40-45 minutes ceux spécifiquement adaptés aux 18 mois et plus durent 25 minutes et ceux réservés aux 2 ans et plus 35 minutes. Le cœur du spectacle reste le même mais le contenu et la durée sont réellement conçus pour répondre aux facultés cognitives et attentionnelles des tout-petits.

En ce qui concerne les séances, celles réservées au jeune public se déroulent en général à 15 heures et celles pour la petite enfance sont plutôt programmées à 10h30.

Pour ce qui est des tarifs ils sont plus que raisonnables puisque la place est à 6 euros et en imprimant des bons de réductions sur RécréaNice elles passent à 5 euros.

Les places sont à réserver mais chacun est libre de s'installer où bon lui semble et le must des petits coussins sont disposés devant l'estrade afin que les enfants qui le souhaite puissent s'y installer pour voir les marionnettes de plus près, les parents peuvent alors se mettre autour sans gêner les enfants des gradins.

Bon il est temps d'en revenir à nos moutons..... ou plutôt à notre grenouille.

La grenouille à grande bouche est un spectacle de marionnette, imaginé et mis en scène par Luciole Spectacle,  a d'abord été conçu pour les plus de trois ans dans sa version longue de 45 minutes puis adapté aux 18 mois et plus dans une version abrégée de 25 minutes.

Ce spectacle est présenté par une marionnette bonhomme avec une chemise à carreaux qui pose les règles de base de savoir vivre au théâtre aux enfants (ne pas dépasser la couronne de fleurs qui sert de barrière....) puis présente le cadre de l'histoire.







Arrive ensuite notre héroïne, la grenouille à grande bouche qui, fort curieuse, se promène afin d'apprendre plein de nouvelles choses sur les autres animaux. Nous faisons sa connaissance dans son étang mais elle va vite nous emmener avec elle dans des voyages vers des destinations plus moins lointaines. Au grès de ses pérégrinations elle amène les enfants à reconnaître différents animaux. Notre gentille grenouille immerge réellement nos petites têtes blondes au cœur de son périple en les interrogeant sur ses différentes rencontres. Ainsi la curieuse grenouille va interroger chaque animal qu'elle rencontre mais aussi nos enfants: "qui es-tu?", "que manges-tu?" .....







C'est ainsi qu'elle va tour à tour nous faire découvrir une tortue qu'elle avait d'abord pris pour une pierre, un cochon qui mangeait les loups (étrange non?), une girafe qui avait peur des araignées et un signe champion de Kung Fu avant de  retourner dans son étang où elle va croiser le monstre du marais qui aime bien se nourrir..... de grenouilles! Sauve qui peut!!









Et nous retrouvons notre sympathique bonhomme qui nous dit au revoir et nous remercie.

ce spectacle est tout à fait adapté aux tout-petits, les fait intervenir, éveille leur curiosité et leur apprend des choses ou renforce des acquis le tout avec beaucoup d'humour. Les auteurs n'ont rien négligé puisqu'ils permettent à nos bambins de mettre tous leur sens en éveil...... en effet en plus de les éveiller visuellement ils ont également incorporé des effets sonores plus qu'intéressant (bruit d’hélicoptère lorsque la grenouille part sur un autre continent.....).

Bilan:

Ma petite framboise a adoré!! Elle a voulu s'installer sur un coussin devant sur un côté si bien que j'ai pu m’asseoir juste à côté d'elle. Elle avait des paillettes plein les yeux, a ri, applaudi et participé à sa manière en brandissant la grenouille en peluche que nous avions pris soin d'emmener et en disant "même".
la durée du spectacle a été tout fait adapté et l'attention de petite framboise n'a pas faibli.
Et cerise sur le gâteau, à la fin du spectacle notre bonhomme marionnette s'est attardé pour dire au revoir aux enfant et ma petite framboise toute rayonnante de joie et quelque peu stupéfaite tout de même a pu aller lui faire un bisou et des guili-guili.

Une vraie réussite !! :)

Et comme ça lui a plu j'ai prévu de l’emmener à un autre spectacle prochainement:

http://www.theatredelacite.fr/spectacles.php?li=3&id=209&pa=1

Mon petit cassis n'aura que quelques jours mais son papy sera ravi de le garder lol




samedi 22 février 2014

Mes petits marque-pages

Toujours dans le cadre de ma nouvelle activité créative je me suis lancée dans la confection de petits marque-pages.....

L'idée a germé  de ma passion pour la lecture, mon amour des articles de papeterie et de l'envie d'utiliser les petites chutes de tissus avec lesquelles j'ai confectionné les barrettes pour bébé (voir mon article à ce sujet).

Pour le moment je n'ai réalisé que trois petits modèles mais je compte en faire bien plus, dans ce format tout à fait adapté aux livres de poche mais aussi dans un format plus grand.

Petit descriptif:

Il s'agit de marque-pages en métal Argente de 8,6cm, décorés d'un biais en coton cousu, de breloques et de perles.
Le biais est attaché par des griffes en métal argenté.

De par leur petite taille, ils sont parfait pour les livres de poche ou les agendas.

Possibilité de customisation en changeant tissu et perles(couleur et matière) .

Vous pouvez bien sûr les trouver sur la boutique Petite framboise.....
C'est par ici:

http://www.alittlemarket.com/boutique/petiteframboise-891585.html


  • Marque-page en métal décoré de tissu fleuri, perles roses et breloque lapin:




  • Marque-page en métal décoré de tissu, perles oranges et vertes et breloque hibou: 



  • Marque-page en métal décoré de tissu fleuri et breloque dauphin:







Si vous êtes intéressé par un de ces modèle ou par l'esprit de ces créations n'hésitez pas à visiter la boutique et à me contacter..... customisation et personnalisation sur demande et plein d'autres modèles à venir !!

A bientôt ;)







vendredi 21 février 2014

Séance relooking pour le youpala de bébé

Petit retour en arrière pour vous présenter le résultat d'une petite cure de jouvence offerte au youpala de ma petite framboise.

Et oui ça remonte déjà à plusieurs mois mais je ne vous en avais pas encore parlé donc voilà je me rattrape ;) 

Bon petite framboise a maintenant 18 mois donc elle marche depuis un moment mais pour ses début nous lui avons acheté un youpala ou trotteur en braderie: 5 euros.... super affaire!!

Mais voilà ce brave véhicule spécial bébé avait bien des heures au compteur et les affichait clairement !!








Bon comme vous pouvez le constater le siège en avait vu des vertes et des pas mûres, et encore les photos lui donnent une meilleure mine que la réalité !! Tout jauni, élimé et même percé au niveau de l'attache du dossier et des pressions du devant.

Bon, celui là il fallait bien que je le relooke non?

Et tant qu'à faire je voulais lui donner un petit côté plus fille pour ma petite framboise, normal non?

Allez petite maman au boulot !! 

Comme je n'avais pas encore ma machine à coudre (une brother que j'ai eu pour Noël :)) j'ai tout fait à la main.

Je suis donc partie à la recherche d'un joli tissu et là j'ai eu un coup de cœur pour un très joli petit patchwork rose 100% coton:  Little garden Pink.






Et voilà le résultat: 






Pour les finitions j'ai choisi un biais rose uni.







Et après montage sur sa structure:











Alors, vous en pensez quoi?

Joli coup de jeune, non?
Avec en prime un revirement en mode fille :)

Bon finalement ma petite framboise a donc eu un joli youpala de fille..... dont elle ne s'est presque pas servie car elle a préféré passer directement à la marche autonome lol

Au final je vais le réutiliser pour mon petit cassis que nous attendons pour avril et s'en servira peut-être d'avantage..... et désolé mon petit bonhomme pour le côté fille lol




L'effet peau nue selon OPI

Coucou les vernis addict,

Je vous ai parlé il y a peu de la marque OPI donc je ne vais pas vous ennuyer en radotant sur ses qualités par contre je vais vous présenter mon dernier petit craquage de leur collection.

Vous le savez peut-être si vous avez lu mon article sur le sublime Grand Canyon Sunset je suis plutôt en mode vernis aux teintes automnales en ce moment et pourtant, en passant devant le rayon OPI de mon Monoprix (placé bien stratégiquement sur le chemin des caisses..... comment ne pas craquer grrrrrr) j'ai été attirée par un très joli nude: Samoan Sand.







Ni une ni deux en rentrant à la maison il a fallu que j'essaye cette jolie teinte très pure dont le nom évoque si bien la douceur du sable chaud...... mmmmmm on en rêverait!

Comme d'habitude je ne suis pas déçue par la texture mais bon ne revenons pas là dessus....

Ce qui m'a surprise c'est que si je m'attendais à un nude opaque je ne pensais pas qu'il serait aussi proche de ma carnation de peau..... résultat un fini très naturel, d'une grande subtilité et en même temps révélant un aspect très sophistiqué..... du 100 % effet naturel que je serais curieuse de tester cet été après avoir bronzé pour voir comment il se révèle en contrastant d'avantage avec ma peau.

Bilan: j'aime beaucoup ce joli beige racé et élégant qui habille l'ongle en toute discrétion  en révélant avec simplicité un côté féminin chic.

Encore un essai transformé pour OPI !!

jeudi 20 février 2014

Un copain de bain pour bébé

Doudou de bain pour bébé


Nouvelle inspiration créatrice pour ma petite framboise qui après avoir eu une période où elle a boudé le bain dans lequel elle ne voulait pas s’asseoir s'éclate enfin en barbotant :) Trop bien c'est bien plus sympa pour elle comme pour moi:)

Enfin voilà j'ai eu envie de lui créer quelque chose pour ce moment si particulier de jeu, de détente et de partage avec maman..... et a germé l'idée d'un petit gant de toilette en forme d'animal..... à mi-chemin entre le doudou et le gant de toilette.

J'ai donc récupéré un petit coupon de tissu éponge dans ma réserve et même s'il me semblait bien petit je me suis dit que la menotte de ma petite framboise l'étant aussi ça ferait l'affaire..... erreur!!

Une fois mon petit gant de toilette terminé je me suis rendu compte que la menotte de mon bébé ne passait dans l'ouverture.... mon gant était trop étroit grrrrrr

Pas de panique, rien n'est jamais perdu et voilà ma petite framboise munie d'un doudou de bain..... un petit doudou tout doux et raplapla qui supporte sans problème de se baigner avec elle et même qui aime ça lol

Premier bain avec ce doudou, que j'avais choisi de réaliser en forme de tortue...... 







Pas facile de tenir la petite main de bébé éloignée de sa nouvelle copine lol
Descriptif:

Doudou de bain en forme de tortue pour amuser bébé.
Corps en tissu éponge nid d'abeille recto-verso citronnade.
Longueur 15 cm, largeur 10cm.
Carapace tissu Malaga rose pastel à gros pois blancs appliquée au point de bourdon.
Nœud en coton au crochet rose-saumon 40*45 mm.

verdict: 

Petite framboise l'adore!! Elle ne l'a pas lâché de tout son bain et ne s'est jamais autant amusée pendant ce moment qu'elle commençait seulement à apprécier :) Pour la première fois elle est restée assise tout du long et y a pris tellement de plaisir qu'elle est restée dedans suffisamment longtemps pour que ses petites mains et ses petits pieds soient tout fripés lol

Bilan:

Une franche réussite que ce doudou de bain même si j'ai dû dévier de mon idée première :)

Et plein de nouveaux à venir car je vais continuer à en créer dans plein de versions animalières différentes.....
Et je ne lâche pas mon idée de gant de toilette, je vais donc également en créer différents modèles.... à la bonne taille cette fois!!

Et tout ça se trouvera en vente sur ma petite boutique alors n'hésitez pas..... je réaliserai pour vous soit les modèles présentés, sur commande, avec possibilité de customisation en changeant les couleurs et tissu, soit des modèles personnalisés sur demande !! 
Et plein d'autres animaux à venir !!

Pour les commandes c'est par ici: 

http://www.alittlemarket.com/jeux-peluches-doudous/fr_doudou_de_bain_tortue_en_eponge_un_ami_pour_amuser_bebe_dans_le_bain_-7532425.html




mercredi 19 février 2014

Nul n’est plus envahissant que les absents….

Ce que je peux te dire d'elles (Anne Icart)




Si j’ai choisi ce roman c’est plus par hasard qu’autre chose. En effet, en passionnée de couture,  j’ai été attirée par sa couverture aux couleurs chatoyantes de petites bobines de fil à coudre….. puis j’ai vu qu’il s’agissait d’un roman sur les vies entremêlées de plusieurs femmes (ce que j’adore) et qu’il se déroulait entre autre au sein d’une entreprise de haute couture….. alors comment résister ?? Et bien je n’ai pas pu !!

De prime abord j’ai été surprise par le style narratif plus que prédominant étant donné que les dialogues sont pour ainsi dire absent….. j’ai donc redouté une certaine lourdeur descriptive difficile à avaler….. mais pas du tout !! Ce petit livre (282 pages chez Pocket )se dévore !!
L’auteur nous présente d’abord sa narratrice, Blanche, au petit matin alors que son téléphone sonne…. Et elle n’aime pas ça, Blanche, pour elle c’est forcément le signe de mauvaises nouvelles…... et voilà, nous comprenons déjà que la vie n’a pas dû être tendre pour notre héroïne.  Mais voilà, surprise….. cette fois il s’agit d’une bonne nouvelle puisqu’elle apprend que sa fille, Violette, vient de donner naissance à un petit garçon…. Le premier d’une longue lignée de femmes. Le cadre est posé et nous comprenons que c’est des vies de ces femmes dont nous allons d’une façon ou d’une autre nous retrouver les témoins….. ce que nous comprenons  aussi c'est que la souffrance de Blanche, ou du moins une de ses souffrances, est liée à une rupture entre sa fille et elle puisqu’elle nous révèle qu’elle ignorait totalement la grossesse de Violette. C’est un certain Raphaël , que nous pouvons  supposer être le papa du nouveau-né, qui a appris la merveilleuse nouvelle à Blanche et il lui propose de venir à Paris voir son premier petit fils. Après hésitation, ne sachant pas comment sa fille va prendre sa venue, elle décide malgré tout de se lancer et monte dans un train Toulouse/Paris, le ventre noué par le stress. C’est au cours de ce trajet que Blanche va faire de nous les témoins des destins des femmes qui ont marqué sa vie. En effet, elle se remémore alors tout ce qu’elle voudrait dire à sa fille et qu’elle a consigné avec soin dans une série de petits carnets de moleskine…. Un retour en arrière pour nous livrer tout ce qu’elle peut nous dire d’elles.  En proie au doute tout au long de son voyage,  Blanche se replonge donc dans son passé en se demandant si sa fille acceptera de la voir et de lire les précieux carnets qu’elle souhaite tant lui remettre afin de lui dire qui elle est, elle, Blanche livrant ainsi à Violette les clefs de sa propre identité.

Avec Blanche pour guide nous plongeons donc  dans la vie de quatre générations de femmes s’étalant de 1950 à nos jours….. et nous ne sommes pas au bout de nos surprises.
L’auteur utilise une écriture empreinte de sensibilité en nous immergeant dans les sentiments les plus intimes des personnages pour faire de nous les témoins de ces histoires de vie qui, au premier abord pourraient être vues comme s’inscrivant dans un cocon familial bien établi alors qu’en réalité nous allons être immergés dans des sentiments violents et dévastateurs basés au contraire sur l’instabilité des racines même de cette famille.
Et c'est Blanche qui se fait le porte-parole des souvenirs de sa mère pour nous livrer ce très beau récit..... en effet, nous comprenons que ces témoignages de vies qui nous sont livrés sont issus de la retranscription par Blanche d'enregistrements audio réalisés par sa mère mais Blanche a voulu y ajouter une part d'elle-même, aussi c'est à travers ses yeux grandissants au fil du récit que nous allons nous faire témoins de ces vies de femmes. ce procédé nous immerge réellement au plus proche des sentiments de la narratrice, ainsi nous allons d'abord vivre le récit au travers des yeux et du cœur d'une Blanche petite fille puis adolescente et enfin adulte.
Ce procédé contribue subtilement à nous faire ressentir l'impact de cet environnement si peu conventionnel sur la construction psychologique de cette femme qui nous guide dans le récit.

Une question s'impose ici à notre esprit: pourquoi ces carnets? Pourquoi la mère de Blanche a-t'elle eu besoin de se livrer et pourquoi Blanche elle même a-t'elle a son tour voulu transmettre la vie et les sentiments de sa mère en les mêlant aux siens? Deux réponses nous effleurent alors: le besoin de se raconter, de laisser une trace, de faire un bilan de vie au terme de celle-ci mais peut-être aussi le besoin de se justifier, de demander pardon à ceux qui restent..... mais de quelle absolution s'agirait-il alors?

C’est ainsi que nous allons commencer notre voyage dans une minuscule maison de Montesquieu, dans les Pyrénées,  où la doyenne des femmes de  cette œuvre, mémé Anna, va recueillir ses trois petites filles et les élever dans un monde exclusivement féminin. Anna sera pour Angèle, Justine et Babé une figure maternelle, la seule qu’elles connaîtront mais bien qu’elle ait fait de son mieux, nul ne remplace une maman et Anna partira bien trop tôt plongeant ainsi les trois filles dans la nécessité de grandir avant l’heure.

Laissez-moi vous présenter un peu de ces trois filles que nous allons voir grandir et évoluer tout au long du roman de leur vie.

D’abord il y a Angèle qui a été abandonnée par sa mère, Augustine, et que son père a préféré confier à mémé Anna, sa grand-mère maternelle…. Double abandon pour une enfant qui verra son père en pointillé et passera sa vie à espérer le retour de sa mère tant aimée et haie à la fois. Ensuite il y a Justine qui est en fait la cousine d’Angèle puisqu’elle est la fille de Barthélémy, l’un des trois fils d’Anna. Justine est déposée chez mamie Anna aves sa petite sœur Babé à la mort de leur mère Clémentine. Leur père, désespéré d’avoir perdu sa femme qui était l’amour de sa vie sombre dans la dépression, devenue l’ombre de lui-même il se sent incapable d’élever ses deux filles et préfère les confier à sa propre mère. Pour sa part, Babé, la petite sœur de Justine est encore un bébé lorsqu’elle arrive chez mémé Anna. Et c’est dans le foyer créé pour elle par Anna que ses trois fillettes trop tôt privées de mère  vont devenir des sœurs.

Voilà, le décor est posé : trois fillettes marquées par l’abandon volontaire ou non de leur mère, par celui de leur père, figures de lâcheté plus que de héros, marquées par l’absence, le vide et son omniprésence qui persiste malgré toute la bonne volonté d’Anna.

Et ce sont ces trois fillettes que nous allons voir grandir et devenir des femmes….. des femmes qui vont façonner leur histoire mais, nous le comprenons déjà, également celle de Blanche.


Bon, pour ceux et celles qui veulent garder entier le mystère de ce petit bijou de roman il est temps de nous séparer car désormais je vais vous révéler le cœur de cette œuvre afin de vous faire part d’une analyse plus complexe de la personnalité de ses femmes attachantes et complexes…… Pour ceux et celles qui veulent continuer le voyage avec moi, c’est par ici :



Séparée peu de temps pendant leurs études respectives, toutes trois vont être réunies par la vie, par les épreuves, par les pertes….. d’abord celle de mamie Anna puis celle de Barthélémy. C’est ensemble qu’elles vont cimenter leur improbable cocon familial…. Mais cela suffira-t ’il a rééquilibrer ces vies qui se sont construites sur le manque et l’abandon ?

Angèle devient une femme magnifique, brillante journaliste à la Dépêche du Midi mais d’une fragilité à fleur de peau elle est à la merci du moindre événement de vie qui pourrait la faire basculer dans la dépression.  Angèle va rencontrer Charles, journaliste qui va la lancer dans le métier et devenir le grand et même l’unique amour de sa vie. Nous apprenons alors qu’Angèle n’est autre que la mère de Blanche mais que cette dernière ne connaîtra jamais son père mort tragiquement 3 mois après avoir appris qu’il allait devenir père et programmé son mariage avec Angèle, l’amour de sa vie. L’histoire se répète….. encore un absent, encore une enfant qui grandira sans père, sans structure familiale traditionnelle mais cette fois pourtant avec un mère.

Justine qui a voulu suivre le chemin de sa mère en exploitant ce qu’elle savait être son plus grand talent, est devenu une couturière aux doigts de fée. Opiniâtre, elle est partie de rien pour construire un véritable petit empire en construisant sa propre maison de haute couture. Indépendant c’est naturellement qu’elle va s’intéresser au mouvement féministe naissant, dictée par sa volonté de rester pleinement maîtresse de sa vie afin d’éviter toute souffrance liée à l’abandon d’un être aimée, ce qu’elle redoute le plus au monde.

Babé, douce, fidèle, toujours prête à encaisser les coups durs, à consoler, sera malgré sa position de cadette, le pilier de ce petit univers féminin.  Babé qui pendant quelques année, après avoir épousé Henri son grand amour, va quitter le cocon créé avec ses trois sœurs à Toulouse….. mais elle reviendra Babé quand son désir inassouvi d’enfant aura eu raison de son couple malgré l’amour, quand, lassé de se sentir mis de côté par l’amour de son épouse pour ses sœurs et surtout pour Blanche, sa nièce sur laquelle elle a reporté tout son amour maternel, Henri lui posera un ultimatum : elles ou lui ? Et bien ce sera elles….. Scellant par là même un destin presque exclusivement féminin pour elles quatre, destin  forgé par les accidents de la vie autant que par leurs choix, destin marqué par l’absence d’hommes, des hommes qui les ont abandonnées en partant ou en mourant trop tôt. Des hommes qu’elles ont perdu mais auxquels elle sont resté fidèles, refusant de les remplacer comme l’ont fait Angèle et Babé ou des hommes de passage ne trouvant jamais de réelle place dans leur vie comme il en défile sans fin dans la vie d’une Justine qui multiplie le conquêtes furtives afin de ne pas être confrontée à la perte ou l’abandon.

C’est donc au sein de  cette famille si peu conventionnelle que va grandir Blanche….. mais une plante peut-elle pousser droit si ces racines ne sont pas bien ancrés dans la terre et si elle n’a pas de tuteur solide pour la soutenir ?

Sans père c’est au milieu de ces trois femmes, de ses trois mères (« maman, maman, maman, mamans ») que Blanche va devenir elle-même une femme…..

Mais Blanche va avoir bien du mal à trouver son équilibre. En effet malgré les bonnes volontés le manque est omniprésent dans la vie et dans le cœur de chacune de ses mamans et ce vide, Blanche va naturellement en hériter mais plus difficile encore elle n’aura pas le soutien d’un foyer traditionnel sur lequel s’appuyer pour essayer de redresser la barre. En effet, non seulement l’absence de son père ne pourra jamais être comblée mais pire, à sa naissance, sa mère, pour qui Charles était tout, va décompenser sur le plan psychologique, ne supportant pas la présence de ce petit être qui ressemble tant à son grand amour. C’est ainsi qu’Angèle va sombrer et devenir bipolaire, oscillant entre phases maniaques pendant lesquelles sa fille est tout pour elle au point de l’étouffer et phases dépressives où elle la rejette totalement et avec  violence. Comment une enfant pourrait se construire dans de telles conditions ? Même si ses tantes et surtout Babé vont lui servir de pilier, celui-ci est trop faible pour préserver cette fillette pour qui sa maman est double : maman d’en haut qui l’aime et maman d’en bas qui la rejette….. et là Blanche se réfugie dans ce qu’elle appelle elle-même son terrier. Blanche grandit donc dans l’angoisse, l’incertitude, l’amertume, la colère refoulée, contre sa mère mais surtout contre son père….. c’est plus facile, après tous les absents ont toujours tort.  C’est dans ce climat plein d’amour et pourtant si instable que Blanche va grandir mais comment  devenir une adulte équilibrée lorsque les piliers de l’enfance sont si instables….. L’absence d’un père, le déséquilibre psychologique de sa mère, autant de carences qui ne peuvent être comblées et ne peuvent que laisser des souffrances. Comme bien des enfants dans ce cas, Blanche va se montrer brillante, et, à l’image de sa mère et de ses tante, va réussir dans sa vie professionnelle mais le succès et la lumière des projecteurs ne pourront jamais combler l’abîme dans lequel un cœur est plongé depuis l’enfance et la souffrance ne fait que grandir faisant ainsi d’un enfant triste une adulte dont la douleur est constante.

C’est ainsi que Blanche va souffrir toute sa vie dans son cœur et s’est sûrement cette douleur qui va la conduire à son tour à reproduire le schéma puisqu’elle va décider de faire un bébé toute seule….. mais par choix !! Pourquoi ce choix ? Par peur de la solitude, car oui, Blanche en a peur….. peur d’être seule, abandonnée alors un enfant c’est moins risqué que d’ouvrir son cœur à un homme car un enfant ça ne part pas, après tout elle n’est pas partie elle, elle n’a pas abandonné sa mère, ses mère. Par désir de conformité également lorsque le compagnon de sa mère lui fait entendre que le temps est venu pour elle de songer à la maternité. Et peut-être par une sorte de vengeance, pour monter à sa mère qu’elle peut faire mieux qu’elle en élevant seule un enfant. Et pour se le prouver à elle-même.  C’est ainsi que va naître Violette. Mais Blanche parviendra-t ’elle à tisser des liens maternels sains et équilibrés ? A ne pas reproduire le schéma qui semble les poursuivre de sa malédiction ? Car c’est bien là le thème dominant de ce roman : comment se tissent les liens maternels lorsqu’ils prennent source dans un climat non conventionnel duquel les hommes sont absents et les femmes marquées par un déséquilibre émotionnel ?

Ce que nous savons depuis le début c’est que Violette va partir, Violette va l’abandonner…. Le plus cruel des abandons pour Blanche. Car Violette va inévitablement lui en vouloir, lui en vouloir de ne pas avoir cherché à créer pour elle ce qui lui a si cruellement manqué à elle, Blanche, lui en vouloir d’avoir fait un choix entièrement égoïste en devenant maman non pour donner la vie mais pour s’approprier une vie.

Face aux reproches de sa fille Blanche finira d’ailleurs par prendre conscience de cette motivation qui a dicté son choix de faire un bébé toute seule et l’exprimera très bien : « Je voulais quelqu’un pour moi toute seule. Quelqu’un que je m’attacherais. Qui ne m’abandonnerait pas. » Et c’est aussi à ce moment-là qu’elle va réaliser qu’elle a échoué car comme elle le dit si bien « cet homme qui est le père de ma fille, par son absence, m’empêche d’arriver jusqu’à elle »…. C’est ici, à cet instant, en se rebellant, que Violette a montré à sa mère qu’il s’est produit exactement ce qui était inévitable et que cette dernière n’a pourtant jamais voulu ni voir ni envisager.

Nous avons bien compris depuis le début du roman que Blanche était hantée par sa vie mais aussi par ses choix….. et nous comprenons là que c’est surtout par ce choix précisément. Ce choix de ne pas chercher à offrir à sa fille un foyer traditionnel qui pourrait lui servir de tuteur afin qu’elle puisse grandir de façon la plus équilibrée possible, pour rattraper le fait qu’il est déjà difficile de s’épanouir sainement lorsque sa maman est en souffrance psychologique.
Et c’est justement sa propre fille qui va lui offrir le mot qui les définie toutes si bien : « bancale ». Car oui c’est bien ça, Angèle, Justine, Babé, Blanche elle-même et maintenant Violette, elles se sont toutes construites sur des sables mouvants et ont toutes grandit sans tuteur solide pour les redresser, elles ont grandi certes….. mais bancales et malheureusement il arrive un moment cet état devient permanent mais la seule chose à faire c’est de construire un cadre solide pour les générations futures, pour que celles-ci puissent se redresser et sortir de cet abîme de souffrance. Blanche a fait les mauvais choix, privant sa fille de ce cadre avant même sa naissance mais Violette, elle, y est peut-être parvenue…..

Nous comprenons sans peine que si Angèle a choisi de se raconter pour demander à sa fille de lui accorder son pardon après sa mort, Blanche, pour sa part, ne souhaite pas attendre qu'il soit trop tard ce qui explique qu'elle ai rajouté son empreinte dans le récit de sa mère afin d'obtenir l'absolution de Violette de son vivant et de pouvoir se rapprocher d'elle.

C’est donc en proie à une angoisse grandissante qu’elle parcourt les kilomètres entre Toulouse et Paris, en se demandant si ces carnets de moleskines suffiront à effacer la rancœur de sa fille….. Certainement pas mais ce n’est pas uniquement sur eux que Blanche fonde ses espoirs.  Car l’espoir elle l’a toujours gardé au fond du cœur (espoir que sa mère reste en haut, espoir que sa fille répare tout le reste, espoir de combler le vide omniprésent de sa vie et de celle de ses trois mères……). Et aujourd’hui c’est en Gabriel qu’elle place tous ses espoirs. Parce que oui, pour elle c’est certain, ce petit bonhomme, premier garçon de leur lignée de femme, ne peux que briser ce cercle vicieux de souffrance,  de solitude et d’abandon. Ce petit ange qui porte si bien son prénom et qui est né au sein d’un véritable cocon conventionnel, qui a toutes les bases pour grandir bien droit, ne peux que ressouder les liens distendus entre sa fille et elle….. non ?

Et pour ce qui est de la suite..... et bien Anne Icart nous laisse libre de nous l'imaginer, renforçant encore une fois notre implication personnelle dans son oeuvre en nous livrant les clefs afin que nous tissions nous-même les fils du reste de la vie des personnages.

Comme je vous l’ai dit si mon choix s’est porté sur ce roman c’est parce qu’il m’a fait de l’œil et pourtant, comme par une judicieuse coïncidence il vient très justement s’inscrire dans la polémique actuelle sur  le maintien de la famille traditionnelle et la théorie du Genre. En effet, l’auteur a fait de nous les témoins des vies de femmes  ayant s’étant construite, ayant grandi et évolué au sein d’une famille non conventionnelle. A travers ce récit vif et chaleureux, Anne Icart nous montre que malgré la réussite apparente, l’émancipation et la tonalité colorée de leur vie (à l’image des collections de Justine) ces femmes n’arriveront pas à dépasser la permanence du manque, de l’absence, qui les a chacune à leur niveau plongées dans un abîme de souffrance dont elles ne pourront sortir. C’est à travers une grande tendresse et justesse des sentiments que l’auteur nous montre à travers son œuvre toute la complexité de la construction d’une personnalité et plus principalement des liens maternels.


Un magnifique roman que je vous invite à découvrir….. et à dévorer d’une traite !!

Evasion au soleil couchant avec OPI

Coucou les vernis addict,

Je vous avez déjà parlé des vernis de la marque UNEnaturalbeauty et, vous l'aurez compris, je les affectionne beaucoup (doux euphémisme).

Aujourd'hui j'ai décidé de vous parler d'une autre grande marque: OPI. Bien que cette marque soit connue depuis longtemps et  sur le podium de la célébrité en matière de vernis je ne l'avais pas encore testée (honte à moi).
Enfin bref, péché réparé vu que j'ai augmenté ma collection (déjà conséquente) de vernis de plusieurs petits flacons OPI de couleurs diverses et variées.

J'en ai déjà testé plusieurs mais ne nous éparpillons pas, chacun de ces petits trésors en flacon mérite bien un petit article et nous allons donc nous concentrer sur une teinte en particulier: Grand Canyon Sunset.

Bon, je crois que vous avez déjà compris que j'ai été conquise par la marque alors avant de vous parler plus spécifiquement de la teinte Grand Canyon Sunset je vais vous donner mon impression sur la qualité OPI.

Selon moi notre petite célébrité n'a pas usurpé sa réputation, en effet elle répond à merveille aux critères les plus importants pour moi en matière de vernis, à savoir:

  • un packaging attrayant avec un flacon sobre et élégant et le pinceau est facile à utiliser et optimise bien la pose du vernis,
  • bon, là pour le coup je me répète mais pour en venir à l'application et bien j'ai rarement vu aussi simple.... et oui même les petites maladroites comme moi ne peuvent pas déborder en mettant un vernis OPI.... à moins de le faire exprès ou de se faire surprendre par un ogre (ou autre bête féroce) qui viendrait vous sauter dessus par derrière juste au moment le plus délicat de la pose.....
  • une texture crémeuse onctueuse pour une couvrance parfaite et un rendu impeccable et très lisse qui ne nécessite qu'une seule couche qui suffit à donner un fini opaque.
  • un séchage rapide.
  • une tenue parfaite qui évite d'avoir l'air pouilleuse au bout de 2 jours avec des ongles tout écaillés (beurk il n'y a rien que je déteste plus que ce côté négligé!!)
  • et en prime même les couleurs foncées ne sont pas trop galère à retirer avec un bon dissolvant.
  • il se trouve que j'avais un flacon OPI depuis un moment mais que je ne l'avais pas encore testé mais j'ai ainsi pu évaluer sa faculté de conservation..... et bien il a très bien vieilli et sa texture n'a pas changé (en comparaison avec mes nouveaux flacons)..... et 1 point bonus pour OPI !!
En bref je suis tombée sous le charme :)


Bon concentrons-nous maintenant sur Grand Canyon Sunset ..... rien qu'à son nom on s'y voit déjà..... avec cette teinte on sort de notre routine quotidienne pour nous évader au bord du Grand Canyon sous le coucher de soleil.... rien que ça.... mais vous savez quoi? ça marche !! Et oui, avec ce joli vernis on se sent immédiatement plus belle et féminine et on en prend plein les yeux :)



J'ai choisi cette teinte car en période automnale et hivernale j'ai souvent des envie de vernis plus soutenus que les pastels et nude que j'affectionne plus en été.

Si vous faites un tour sur le site OPI vous trouverez cette petite merveille dans la catégorie Brown mais en réalité je le classerais plutôt dans les roses..... il a une note un peu framboise ou bois de rose soutenu et si à voir le flacon il semble un peu nacré ça reste très subtil à la pose. C'est une teinte originale et romantique que j'apprécie beaucoup, soutenue sans être sombre elle est au contraire plutôt lumineuse et s'accorde à toutes les carnations.

En bref je ne regrette pas du tout d'avoir craqué sur Grand Canyon Sunset que je suis ravie de compter parmi ma collection :)

Un conseil: laissez-vous tenter..... et pas de panique cette jolie teinte n'est pas en édition limité donc vous devrez la trouver facilement dans n'importe quel point de vente ;)

Bon coucher de soleil !!

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